résumé

D'un point de vue figuratif, l'architecture suisse est fréquemment considérée comme austère, rigoureuse et souvent figurative.

Tout en apparaissant et en étant formellement distincts, les travaux des trois cabinets présentés dans ce numéro n'en reflètent pas moins un personnage aux caractéristiques profondément similaires sur le plan immatériel. Transversale à une architecture expérimentale, (in)dissociable de son échelle, de son programme et de son contexte géographique ou identitaire.

Chez Boltshauser, l'architecture cherche à apprendre des processus de construction ancestraux et à innover d'un point de vue structurel. Tirer parti de ressources souvent inexploitées et contribuer à l'optimisation du bien-être individuel et collectif.

Chez Bollinger, la nature expérimentale de son travail se manifeste dans la sophistication constructive et l'extrapolation la plus élevée possible des capacités de matériaux simples et simples, prenant des situations et des contextes apparemment ordinaires comme point de départ pour créer des atmosphères de grande expression poétique et dramatique.

Chez Zuber, l'expérience réside avant tout dans la liberté avec laquelle l'intangibilité et la rigueur sensorielles, que ce soit d'un point de vue conceptuel ou matériel, se traduisent en une austérité toute représentative.

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